Certaines protéines, en particulier les protéines issues du lait ou du blanc d’œuf, qui constituent la base des produits KOT, s’adressent directement au cerveau sans suivre le parcours « métabolique » complet : après leur digestion dans l’estomac, les protéines arrivent sous forme de petits peptides dans la première partie de l’intestin. Elles alertent alors le cerveau. Ces peptides déclenchent…
- 31 janvier 2014
LE MANQUE DE SOMMEIL FAIT GROSSIR.
Les cadences de la vie moderne induisent un décalage chronique entre notre horloge biologique et nos horaires quotidiens, si bien que nous vivons en situation de « jetlag » permanent. Une étude menée sur une dizaine d’années par des chercheurs de l’université de Munich publiée dans Current Biology (Till Roennenberg et coll.) a ainsi identifié un « syndrome caractéristique des…
- 30 janvier 2014
IL FAUT SE MÉFIER DU FRUCTOSE.
Certes, c’est un sucre à indice glycémique bas, dont le métabolisme ne fait pas intervenir l’insuline, mais cette particularité du fructose permet justement à de grandes quantités de sucres d’entrer dans les cellules (en particulier dans la rétine, le cristallin, les reins et les cellules nerveuses) en cas d’hyperglycémie, donc de prédiabète ou de diabète de type II non décelé.…
- 29 janvier 2014
NOUS DEVRIONS CONSOMMER UN OMÉGA-3 POUR CINQ OMÉGA-6.
S’agissant des acides gras de la famille oméga-6, la situation est compliquée dans la mesure où ils sont les pourvoyeurs des précieux acides gras essentiels, indispensables pour l’organisme puisque celui-ci est incapable de les synthétiser. Il en faut donc un peu… mais nous en absorbons beaucoup trop. Et ils possèdent une action pro-inflammatoire… Le Pr Gérard Ailhaud a démontré qu’un…
Après des décennies de prospérité, la crise économique a entrainé un resserrement des budgets à la suite duquel, pour la première fois depuis la fin de la Seconde Guerre mondiale, un pourcentage grandissant des habitants des nations développées éprouvent des difficultés pour se nourrir correctement. Mais tandis que naguère, les disettes alimentaires se traduisaient en termes quantitatifs, les inégalités pécuniaires…
- 20 janvier 2014
IL FAUT 20 MINUTES POUR DÉCELER LES SIGNAUX DE SATIÉTÉ.
Tout d’abord, il faut bien faire la différence entre rassasiement et satiété. Le rassasiement correspond à la sensation de plénitude ressentie après un bon repas. Cet effet dépend des aliments ingérés et de leur mastication (la mastication influe très fortement sur le rassasiement). L’effet rassasiement (aussi appelé par certains auteurs satiation) est très influencé par la quantité de protéines, de…
- 15 janvier 2014
ON MANGE DAVANTAGE LORSQU’ON MANGE DEVANT LA TÉLÉVISION.
La prise alimentaire est toujours plus élevée lors d’un repas pris devant le petit écran (plus 15 % en moyenne). Chez l’homme, animal visuel, la vue prend en effet le pas sur tous les autres sens. À cette réalité physiologique s’ajoute un risque de suggestion : certains téléspectateurs allument une cigarette dès qu’ils voient un acteur fumer, d’autres tendent automatiquement…
- 14 janvier 2014
LE VIN EST LE MEILLEUR ET LE PIRE DES BREUVAGES.
Le vin est le meilleur et le pire des breuvages… Si la richesse du vin rouge en tanins antioxydants lui confère des bienfaits cardio-vasculaires, il n’en demeure pas moins une boisson alcoolisée – nous ne reviendrons pas sur les ravages bien connus de l’abus d’alcool – et un grand pourvoyeur de sucres. À savourer avec parcimonie, donc (un verre par…
- 13 janvier 2014
LES HOMMES ONT AUSSI LE FOIE GRAS.
Si nul ne peut plus ignorer aujourd’hui, au sein de nos sociétés surmédiatisées, les effets délétères de la malbouffe sur l’appareil cardio-vasculaire, on sait moins que nos mauvaises habitudes alimentaires attaquent aussi notre foie. Ainsi, quelque soixante-dix millions d’Américains souffriraient actuellement de stéatose hépatique non alcoolique, aussi appelée stéatose métabolique, NASH (nonalcoholic steatohepatitis) ou encore NAFLD (nonalcoholic fatty liver disease)…