Même si l’hypothèse de l’hérédité des caractères acquis, initialement avancée par Hippocrate et Aristote, a été presque universellement rejetée par les scientifiques du XXe siècle, elle a recouvré une certaine crédibilité grâce à une nouvelle science appelée l’épigénétique. L’épigénétique étudié les altérations dans l’expression des gènes en réponse à l’environnement. Seuls 8 000 des 24 000 gènes composant notre ADN sont en effet activés et lorsque notre environnement évolue, ou lorsque notre alimentation se modifie, cette « cartographie » change. Notre génome ne change pas, il ne mute pas, mais il s’adapte en modifiant l’expression des gènes, c’est-à-dire en activant de nouveaux gènes. Et ces « activations » sont ensuite transmises à nos descendants.