Si l’adaptation épigénétique a permis à l’homme de prospérer dans des conditions environnementales variées, l’activation de gènes dormants prend un certain temps. La prudence commande donc de ne pas abuser des aliments « nouveaux » inconnus de nous et de nos ancêtres. Songez que les populations migrantes sont plus susceptibles que les populations autochtones de développer des troubles métaboliques ou pondéraux lorsqu’elles consomment les recettes de leur pays d’adoption. Alors, n’hésitez pas à goûter de nouveaux aliments, mais n’en faites pas l’une des bases de votre alimentation tant que leur tolérance à long terme n’a pas été validée.