Le cerveau interagit directement avec les capteurs situés sur la langue. Il en existe plusieurs types, chacun spécifique à un goût (salé, sucré, gras, amer, etc.). Parmi ces capteurs, ceux voués à la détection du sucre, les capteurs Glut, communiquent directement avec le cerveau via le nerf glosso-pharyngien sans passer par la voie métabolique. On remarquera à ce sujet qu’il n’existe guère d’animaux dont la bouche soit située loin de leur cerveau. Le calibrage de ces capteurs est très important, surtout chez nos enfants. Saturer leurs capteurs en sucrant trop ou en salant trop est une erreur qui aura de réelles conséquences à l’âge adulte. Leur référentiel sera alors situé dans l’excès, le « trop » pour un métabolisme normal : tendance à trop saler et à trop sucrer. C’est souvent le cas pour les enfants élevés chez leurs grands-parents, car avec l’âge la sensibilité des récepteurs s’émousse et c’est un fait connu, les personnes âgées salent et sucrent beaucoup…