La prise alimentaire est toujours plus élevée lors d’un repas pris devant le petit écran (plus 15 % en moyenne). Chez l’homme, animal visuel, la vue prend en effet le pas sur tous les autres sens. À cette réalité physiologique s’ajoute un risque de suggestion : certains téléspectateurs allument une cigarette dès qu’ils voient un acteur fumer, d’autres tendent automatiquement la main vers un paquet de chips ou une barre chocolatée dès qu’une image leur « rappelle » qu’ils pourraient en avoir envie. C’est d’ailleurs pour cette raison que les publicités alimentaires sont principalement programmées avant et pendant les heures des repas.