Les bienfaits de l’activité physique sont scientifiquement prouvés et l’on sait que la sédentarité induit une fonte musculaire et un accroissement de la part de la masse grasse par rapport à la masse maigre corporelle. En outre, le manque d’exercice favorise au premier chef l’accumulation de graisse autour de l’abdomen, ainsi que l’infiltration du tissu adipeux par des macrophages, ce qui crée un réseau de signalisation inflammatoire. Les travaux du Pr Max Lafontan ont montré comment l’inflammation du tissu adipeux nourrissait la résistance à l’insuline et ultérieurement, le développement du prédiabète ou du diabète de type II. En revanche, l’activité physique incite nos muscles à libérer des myokines (des cytokines produites par les cellules musculaires) qui stimulent la croissance de la masse musculaire, exercent une action anti-inflammatoire et augmentent la sensibilité à l’insuline.
Une étude publiée dans Neurology précise en outre qu’une activité physique régulière (marcher plusieurs fois par semaine, par exemple) protège le cerveau des séniors contre l’atrophie et le vieillissement en général.