IL FAUT SE MÉFIER DU FRUCTOSE.

Certes, c’est un sucre à indice glycémique bas, dont le métabolisme ne fait pas intervenir l’insuline, mais cette particularité du fructose permet justement à de grandes quantités de sucres d’entrer dans les cellules (en particulier dans la rétine, le cristallin, les reins et les cellules nerveuses) en cas d’hyperglycémie, donc de prédiabète ou de diabète de type II non décelé. Il s’ensuit une réaction osmotique, laquelle provoque une forte rétention d’eau avec un gonflement des cellules, qui peut, dans les cas extrêmes, conduire celles-ci à éclater. Certaines complications du diabète (neuropathies périphériques, troubles vasculaires à l’origine de néphropathies et de rétinopathies) seraient liées à ce phénomène.

Des chercheurs de l’Université de Californie du Sud et de l’Université d’Oxford ont en outre mis en évidence une corrélation entre la propension à utiliser ce sucre et une prévalence du diabète de type II accrue de 20 % . Rappelons pour mémoire que le fructose est majoritaire dans le sirop de maïs cher à l’industrie agro-alimentaire, surtout outre-Atlantique.

Enfin, on a pu démontrer chez l’animal comme chez l’homme que l’adjonction de fructose dans l’alimentation augmentait le taux de lipides sanguin, la lipogenèse, l’obésité (surtout abdominale), ainsi que la masse adipeuse viscérale. Il favoriserait la lipogenèse (synthèse d’acides gras) dans le foie, l’organe qui traite la majeure partie du fructose alimentaire.

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