DIABÈTE DE TYPE 2 ET GÉNÉTIQUE.

Il existe une évidente composante héréditaire dans le risque de diabète de type II. Les statistiques indiquent en effet que cette affection métabolique apparait plus fréquemment chez les personnes dont des parents proches sont déjà atteints. La probabilité de souffrir un jour de diabète de type II augmente en outre parallèlement à la prévalence de la maladie au sein de la parentèle (un grand-parent, plusieurs grands-parents, l’un des parents, les deux parents, toute la famille). L’élément génétique se combine avec des facteurs liés au mode de vie : des personnes partageant les mêmes mauvaises habitudes alimentaires ou la même hygiène de vie déplorable sont à l’évidence prédisposées à des déséquilibres et des maladies similaires…

L’épigénétique influe elle aussi sur notre risque diabétique. L’épigénétique étudie l’impact de notre environnement au sens large sur l’expression des gènes humains. Car si notre génome en lui-même demeure pour ainsi dire inchangé depuis l’apparition d’Homo sapiens sapiens – l’homme moderne –, et si les véritables mutations sont rarissimes, il s’adapte cependant à son environnement. Ce processus d’adaptation se traduit par l’« allumage » de certains gènes « dormants » (et/ou l’extinction de certains gènes actifs) en réponse à des changements environnementaux. Seuls 8 000 environ des quelque 24 000 gènes composant notre génome sont en effet exprimés et c’est cette expression des gènes qui va changer.

De plus, nous transmettons ces adaptations à nos enfants, lesquels les transmettront à leur tour à leur propre descendance, si bien que chaque génération pourra exprimer les gènes concernés avec une facilité croissante…

C’est dire que le diabète est un problème familial…

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