Le métabolisme acido-basique, c’est-à-dire l’équilibre entre l’acidité et l’alcalinité du corps (la balance entre le « + » et le « – » dans notre corps), est une composante importante de notre santé. Un excès d’acidité (un excès de « – ») contribue à favoriser l’inflammation, le ralentissement du métabolisme, la déminéralisation, etc.
Cet équilibre évolue notamment en fonction de notre alimentation, laquelle peut exercer selon les cas un effet acidifiant (-) ou alcalinisant (+) sur l’organisme. On prend ici en compte l’impact des aliments une fois digérés, mesuré en termes de pH, ou potentiel hydrogène, lequel mesure l’acidité. Son échelle de mesure va de 0 (totalement acide) à 14 (totalement alcalin, ou basique). Un pH de 7 est neutre. Attention : certains aliments de saveur acide, comme le citron, se révèlent alcalinisants pour le corps, et vice-versa .
Les fruits, les légumes, les fines herbes et les graines sont considérés comme les aliments plus alcalinisants tandis que les sucres, les céréales raffinées, les produits laitiers, les viandes et l’alcool sont les plus acidifiants.
En somme, pour préserver notre équilibre acido-basique, nous devons :
– privilégier les légumes et les fruits par rapport à tous les autres groupes alimentaires ;
– privilégier les protéines végétales comme celles des graines et des légumineuses ;
– préférer les céréales complètes : sarrasin complet, riz complet, etc.,
– limiter votre consommation de café, de thé, d’alcool, de boissons gazeuses, d’aliments raffinés et de viande rouge ;
– consommer les produits laitiers avec modération.
Il n’est évidemment pas question de renoncer complètement aux aliments acidifiants puisque notre organisme est tout à fait capable de gérer ceux-ci tant que l’on n’en abuse pas. Tout est affaire d’équilibre. Les spécialistes recommandent de viser un apport de 65 % d’aliments alcalins et de 35 % d’aliments acides.